07. ECOAGRIS : Quand la communication facilite la mise en œuvre d'un programme et son appropriation
ECOAGRIS a été conçu pour être un « instrument dynamique de suivi de l'agriculture en Afrique de l'Ouest et devra permettre ainsi de disposer d'informations actualisées pour la mise au point, le suivi et l'évaluation de l'ensemble des travaux ou initiatives entrepris dans le cadre de la mise en œuvre de l'ECOWAP/PDDAA ».
ECOAGRIS doit permettre aux décideurs de disposer et utiliser des informations et analyses fiables pour : (i) formuler et suivre les politiques et stratégies de développement agricoles, et (ii) mieux gérer les questions de sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest et (iii) promouvoir les échanges commerciaux de produits agro-alimentaires.
Le processus de conception du « Système régional d'information agricole » (ECOAGRIS) a démarré en 2007. Il a connu plusieurs étapes, dont :
la définition et la validation de la note conceptuelle de sa mise en œuvre au niveau régional et national (Ouagadougou, Mai 2007) ;
l'adoption des principes directeurs (Cotonou, Avril 2008) ;
l'adoption des objectifs et des résultats de AGRIS (Dakar, Juin 2009) ;
la validation d'une note d'orientation (Abuja, Août 2009) ;
et enfin la réunion de Cotonou sur la formulation du cahier des charges définitif de la mise en œuvre du système ECOAGRIS (3 au 8 octobre 2010).
En réponse à la crise alimentaire de décembre 2008, l'UE a initié la « Facilité alimentaire » (EUFF) pour une période de 3 ans allant de 2009 à 2011. Dans le cadre de cette initiative, un programme régional intitulé « Programme de Facilité Alimentaire est mis en œuvre au Benin, Burkina Faso, Côte d'ivoire, Ghana, Mali, Niger et Sénégal par le FIDA, l'ICRISAT et la CEDEAO.
L'objectif général de ce programme est de renforcer l'intégration régionale par un appui visant à améliorer l'accès à la nourriture et la sécurité alimentaire dans la région ouest africaine.
Le Programme de Facilité Alimentaire UE-FIDA-CEDEAO se concentre sur trois composantes :
La composante A mise en œuvre par le FIDA à travers ses projets dans les pays concernés vise à accroître la productivité agricole grâce à la disponibilité et à l'accès à des semences améliorées de riz, de maïs, d'arachides, de manioc et autres tubercules.
La composante B mise en œuvre par l'ICRISAT est centrée sur l'amélioration de la production de sorgho et de mil dans l'ensemble de la région, par la diffusion d'innovations adaptées à la réduction de la pluviométrie et de la fertilité des sols.
La composante C gérée par la CEDEAO vise à aider cette institution à se doter de moyens pour soutenir et gérer les interventions régionales de mobilisation du dispositif ECOWAP. Une attention particulière est portée aux systèmes d'information pour le suivi de la mise en œuvre de l'ECOWAP.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante C de ce programme, la CEDEAO a choisi l'UNOPS comme agence d'exécution du programme pour opérationnaliser le système ECOAGRIS et mettre en place la Composante Sécurité Alimentaire du système d'information. Une convention a été signée entre ces deux institutions en septembre 2011 pour réaliser les cinq activités majeures identifiées au préalable.
Il s'agit de :
la mise en œuvre du système ECOAGRIS et développement de la composante sécurité alimentaire dans les pays membres du programme ;
l'installation des réseaux locaux et leur interconnexion au niveau pays, puis au niveau régional ;
l'acquisition des équipements informatiques et logiciels ;
la mise en œuvre du plan de communication et de visibilité ;
et enfin la mise en œuvre d'un programme de renforcement des capacités.
L'activité qui fait l'objet de cette capitalisation est celle de la mise en œuvre du plan de communication et de visibilité s'est déroulée d'Octobre 2011 à Avril 2012 et a concerné les sept (7) Etats membres de la CEDEAO, bénéficiaires du Programme Régional de Facilité Alimentaire.
I. DESCRIPTION DE L'INITIATIVE
a. Objectifs de la mission de visibilité et de communication
L'objectif global assigné à la mission de visibilité et de communication contenu dans le plan de communication proposé par l'Union Européenne et la Commission de la CEDEAO était de maximiser la visibilité du Système d'information sur le secteur agricole de la CEDEAO. De façon plus spécifique, il s'agissait de mener en direction des services techniques étatiques producteurs de l'information agricole, des décideurs politiques, des acteurs non étatiques œuvrant dans le secteur agricole et les médias un ensemble d'activités de communication pour :
faire connaître ECOAGRIS auprès des acteurs clés concernés par ce programme ;
développer un contenu d'image positif et un capital sympathie envers ECOAGRIS ;
susciter l'adhésion, l'implication et l'appropriation d'ECOAGRIS par le public-cible.
Pour ce faire l'UNOPS a mis en place au sein de l'équipe du projet chargée de la mise en œuvre une équipe de communication composée de deux experts :
Un expert en communication qui a eu pour mission de conduire le processus de communication et de visibilisation ;
Un créatif et graphiste chargé de la conception, la création et la supervision l'ensemble du matériel ayant servi de support de communication, de sensibilisation et de promotion de la Composante CEDEAO du Programme Régional de Facilité Alimentaire.
Cette équipe a travaillé avec un ensemble d'intervenants pour la réalisation des activités de communication et de visibilisation :
L'équipe du projet qui a nourri de ses idées, conseils et recommandations la définition des axes créatifs et la création des supports de communication ;
la Direction de l'Agriculture et du Développement Rural de la Commission de la CEDEAO a contribué d'une part à la formulation des concepts créatifs, messages et au développement du matériel support de communication et a procédé à la validation des maquettes, messages, visuels proposés pour la communication d'autre part ;
la Direction de la Communication de la Commission de la CEDEAO, qui a veillé au respect de la charte graphique et de la ligne éditoriale de la CEDEAO ;
Les média qui ont relayé l'information sur ECOAGRIS au niveau des chaînes de télévision, la presse écrite, les radios et l'internet.
b. Approche stratégique et méthodologique
Après une analyse de la faisabilité du plan de communication développé par l'Union Européenne et la Commission de la CEDEAO, l'experte en communication a proposé le redimensionnement des actions et du budget dudit plan. Un budget revu à la hausse, un cadrage plus ciblé des activités et un chronogramme d'exécution accompagnaient le nouveau plan de communication. Une séance d'arbitrage pour la réallocation des ressources du budget global du programme s'est tenue avec l'ensemble de l'équipe projet UNOPS au cours de laquelle un consensus a été obtenu sur un réaménagement des ressources disponibles. Ainsi, le budget pour l'activité de visibilité et de communication a été rehaussé de 250% ce qui a porté soit à 52 000 dollars représentant 2% du budget global du programme.
L'équipe de communication s'est prioritairement focalisée sur l'identification des axes de communication et de création.. Pour ce faire, elle organisé une séance de brainstorming auprès de l'équipe de projet en utilisant des techniques projectives et jeux de rôles. Les résultats de cet exercice, de même que l'exploitation des documents du projet, ont permis de dégager les axes de communication et de création.
De là, le logo d'ECOAGRIS, les messages et les maquettes créatives de tout les supports de communication ont pu être développées, puis validées par la Direction de la Communication et la Direction de l'agriculture et du développement Rural de la CEDEAO
c. Activités de communication
Le plan de communication se déclinait en différentes activités :
Création de l'identité graphique du programme
Création et production du matériel d'édition, de visibilité et de promotion du programme
Campagnes média (presse écrite et orale) et couverture média des activités phares du programme ;
Actions de lobbying et de relations publiques auprès des publics-cibles (tournées d'information et de sensibilisation dans les sept Etats Membres de la Communauté régionale avec un lancement officiel d'ECOAGRIS et remise de l'équipement informatique et des logiciels devant supporter l'architecture du système, webmailing)
Les ressources utilisées pour financer ces différentes activités se sont élevés à 40 000 dollars US.
II. ANALYSE DE L'EXPERIENCE
L'activité de visibilité et de communication a concrètement permis de produire une multiplicité de matériel informatif et promotionnel. Il s'agit de brochures, dépliants, newsletters, autocollants, kakemonos, tapis de souris etc. Une majeure partie de ce matériel a été distribué auprès des populations cibles lors des tournées d'information et de sensibilisation dans les pays membres, ce qui a créé un courant de sympathie des récipiendaires vis-à-vis du programme. ECOAGRIS est bien référencé sur internet. En effet, désormais ECOAGRIS apparaît de avec une bonne visibilité façon dans les résultats classiques des moteurs de recherches tels que Google, Yahoo et autres.
De plus, de nombreux articles dans la presse nationale des pays membres du programme et dans certains magazines de presse internationale ont été publiés (dans Jeune Afrique Magazine et Marchés Tropicaux des encarts publicitaires sur ECOAGRIS ont été insérés). Des interviews radio et télévisées diffusées sur les chaînes locales aux heures de grande écoute ont aidé à bâtir la notoriété du projet. Ainsi, en moyenne une quinzaine d'articles dans la presse écrite nationale des Etats Membres visités lors de la tournée d'information et de sensibilisation ont été publiés.
De plus, les sept chaînes de télévision et de radio publiques de ces pays ont diffusé sur leurs antennes, des reportages et interviews sur le programme aux heures de grande écoute.
En résumé, les retombées médiatiques ont été importantes et ont permis de mieux faire comprendre le programme. A ce niveau, les média ont bien joué leur rôle de relais de l'information.
Les acteurs ciblés sont bien informés sur le programme. Ils ont mieux appréhendé les enjeux et les bénéfices qu'ils pouvaient tirer du programme. Les acteurs des structures productrices de l'information agricole ont largement débattu sur le programme lors des ateliers techniques organisés pendant la tournée ; Cela témoigne de l'engouement que le programme a suscité lorsque l'information leur a été apportée par la communication. De plus, les ateliers de formation à l'endroit de ces acteurs, et qui ont suivi la tournée d'information et de sensibilisation ont connu un taux de participation de 100%.
L'activité terrain de tournée d'information et de sensibilisation dans les états membres a permis de rendre moins conceptuel le programme. Elle a également permis de recueillir des opinions, perceptions, attentes vis-vis du programme qui vont permettre d'enrichir la réflexion pour mieux orienter les messages dans le futur. Pour exemple, des propos des experts des structures productrices de l'information agricole, il appert que le programme est plutôt perçu comme un programme de la CEDEAO et pas suffisamment comme un programme appartenant aux Etats membres. En conséquence, les actions de communication viseront à renforcer l'internalisation du programme par ses bénéficiaires.
Quelques messages de félicitations ont été adressés à l'experte en communication témoignant ainsi de la satisfaction des responsables de la Direction de l'Agriculture et du développement rural quant à ce volet de mise en œuvre du programme. Des échos positifs du passage de l'équipe projet dans les Etats membres lors de la tournée d'information et de sensibilisation leur étant parvenus soit par retour du terrain, soit par la lecture d'articles de presse, une pige presse leur ayant été envoyée.
Plusieurs facteurs concourent à expliquer ces différents succès. La flexibilité dans la réallocation des ressources et la mise à disposition de ressources additionnelles ont autorisé le déploiement des activités du plan de communication. Elles ont été également une source de motivation pour la cellule communication du programme.
La mise à disposition des ressources financières et des procédures de passation de marché rigoureuses et transparentes de l'UNOPS ont permis le recrutement du consultant créatif/graphiste expérimenté et compétent et la sélection de sous-traitants (imprimeurs, sérigraphes) de qualité.
La mobilisation et l'esprit d'équipe de l'équipe de projet autour de l'initiative visibilité et communication a été déterminante dans la gestion du stress engendré par les délais très courts pour la réalisation des activités de communication et a constitué un facteur de motivation pour les personnes chargées de la conduire.
Bien que l'expérience se soit globalement déroulée de manière favorable, l'équipe du projet a quelquefois été confrontée au manque de réactivité de la part de la Direction de l'Agriculture et du Développement Rural de la CEDEAO et ce, principalement pour les validations des projets créatifs soumis à leur approbation. Cela a engendré parfois quelques retards dans le processus de production du matériel de communication. Une plus grande disponibilité de leur part aurait été particulièrement appréciée.
CONCLUSION
Les principaux enseignements que nous tirons de cette expérience se résument ainsi :
Premièrement, dans tout projet de développement surtout à long terme tel qu'ECOAGRIS, la prise en compte du volet communication facilite la mise en œuvre efficace des opérations car il permet son appropriation par les différentes parties prenantes et la synergie des actions à toutes les échelles d'intervention.
En second lieu, et dans le cas précis du Programme Régional de Facilité Alimentaire, l'élaboration d'une stratégie globale de communication prenant en compte les trois composantes du programme aurait apporté de la valeur ajoutée. En effet, elle aurait permis une plus grande cohérence et une synergie d'actions, d'éviter les duplications d'efforts, sans compter les économies d'échelle.
Enfin, en ce qui concerne les aspects prospectifs pour ECOAGRIS, nous recommandons d'adopter une démarche plus interactive avec notre public cible en recueillant auprès d'eux soit par des interviews semi-directives soit par focus groups leurs avis, perceptions, attentes sur le programme et sa mise en œuvre. Ceci devrait nous permettre d'enrichir notre discours, de le rendre encore plus crédible mais également d'identifier des pistes nouvelles d'utilisation d'outils et de dispositifs de communication mieux adaptés à leur réal.
Ci-dessous, quelques exemples de publications dans les quotidiens ouest africains :



ECOAGRIS doit permettre aux décideurs de disposer et utiliser des informations et analyses fiables pour : (i) formuler et suivre les politiques et stratégies de développement agricoles, et (ii) mieux gérer les questions de sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest et (iii) promouvoir les échanges commerciaux de produits agro-alimentaires.
Le processus de conception du « Système régional d'information agricole » (ECOAGRIS) a démarré en 2007. Il a connu plusieurs étapes, dont :





En réponse à la crise alimentaire de décembre 2008, l'UE a initié la « Facilité alimentaire » (EUFF) pour une période de 3 ans allant de 2009 à 2011. Dans le cadre de cette initiative, un programme régional intitulé « Programme de Facilité Alimentaire est mis en œuvre au Benin, Burkina Faso, Côte d'ivoire, Ghana, Mali, Niger et Sénégal par le FIDA, l'ICRISAT et la CEDEAO.
L'objectif général de ce programme est de renforcer l'intégration régionale par un appui visant à améliorer l'accès à la nourriture et la sécurité alimentaire dans la région ouest africaine.
Le Programme de Facilité Alimentaire UE-FIDA-CEDEAO se concentre sur trois composantes :



Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante C de ce programme, la CEDEAO a choisi l'UNOPS comme agence d'exécution du programme pour opérationnaliser le système ECOAGRIS et mettre en place la Composante Sécurité Alimentaire du système d'information. Une convention a été signée entre ces deux institutions en septembre 2011 pour réaliser les cinq activités majeures identifiées au préalable.
Il s'agit de :





L'activité qui fait l'objet de cette capitalisation est celle de la mise en œuvre du plan de communication et de visibilité s'est déroulée d'Octobre 2011 à Avril 2012 et a concerné les sept (7) Etats membres de la CEDEAO, bénéficiaires du Programme Régional de Facilité Alimentaire.
I. DESCRIPTION DE L'INITIATIVE
a. Objectifs de la mission de visibilité et de communication
L'objectif global assigné à la mission de visibilité et de communication contenu dans le plan de communication proposé par l'Union Européenne et la Commission de la CEDEAO était de maximiser la visibilité du Système d'information sur le secteur agricole de la CEDEAO. De façon plus spécifique, il s'agissait de mener en direction des services techniques étatiques producteurs de l'information agricole, des décideurs politiques, des acteurs non étatiques œuvrant dans le secteur agricole et les médias un ensemble d'activités de communication pour :



Pour ce faire l'UNOPS a mis en place au sein de l'équipe du projet chargée de la mise en œuvre une équipe de communication composée de deux experts :


Cette équipe a travaillé avec un ensemble d'intervenants pour la réalisation des activités de communication et de visibilisation :




b. Approche stratégique et méthodologique
Après une analyse de la faisabilité du plan de communication développé par l'Union Européenne et la Commission de la CEDEAO, l'experte en communication a proposé le redimensionnement des actions et du budget dudit plan. Un budget revu à la hausse, un cadrage plus ciblé des activités et un chronogramme d'exécution accompagnaient le nouveau plan de communication. Une séance d'arbitrage pour la réallocation des ressources du budget global du programme s'est tenue avec l'ensemble de l'équipe projet UNOPS au cours de laquelle un consensus a été obtenu sur un réaménagement des ressources disponibles. Ainsi, le budget pour l'activité de visibilité et de communication a été rehaussé de 250% ce qui a porté soit à 52 000 dollars représentant 2% du budget global du programme.
L'équipe de communication s'est prioritairement focalisée sur l'identification des axes de communication et de création.. Pour ce faire, elle organisé une séance de brainstorming auprès de l'équipe de projet en utilisant des techniques projectives et jeux de rôles. Les résultats de cet exercice, de même que l'exploitation des documents du projet, ont permis de dégager les axes de communication et de création.
De là, le logo d'ECOAGRIS, les messages et les maquettes créatives de tout les supports de communication ont pu être développées, puis validées par la Direction de la Communication et la Direction de l'agriculture et du développement Rural de la CEDEAO
c. Activités de communication
Le plan de communication se déclinait en différentes activités :




Les ressources utilisées pour financer ces différentes activités se sont élevés à 40 000 dollars US.
II. ANALYSE DE L'EXPERIENCE
L'activité de visibilité et de communication a concrètement permis de produire une multiplicité de matériel informatif et promotionnel. Il s'agit de brochures, dépliants, newsletters, autocollants, kakemonos, tapis de souris etc. Une majeure partie de ce matériel a été distribué auprès des populations cibles lors des tournées d'information et de sensibilisation dans les pays membres, ce qui a créé un courant de sympathie des récipiendaires vis-à-vis du programme. ECOAGRIS est bien référencé sur internet. En effet, désormais ECOAGRIS apparaît de avec une bonne visibilité façon dans les résultats classiques des moteurs de recherches tels que Google, Yahoo et autres.
De plus, de nombreux articles dans la presse nationale des pays membres du programme et dans certains magazines de presse internationale ont été publiés (dans Jeune Afrique Magazine et Marchés Tropicaux des encarts publicitaires sur ECOAGRIS ont été insérés). Des interviews radio et télévisées diffusées sur les chaînes locales aux heures de grande écoute ont aidé à bâtir la notoriété du projet. Ainsi, en moyenne une quinzaine d'articles dans la presse écrite nationale des Etats Membres visités lors de la tournée d'information et de sensibilisation ont été publiés.
De plus, les sept chaînes de télévision et de radio publiques de ces pays ont diffusé sur leurs antennes, des reportages et interviews sur le programme aux heures de grande écoute.
En résumé, les retombées médiatiques ont été importantes et ont permis de mieux faire comprendre le programme. A ce niveau, les média ont bien joué leur rôle de relais de l'information.
Les acteurs ciblés sont bien informés sur le programme. Ils ont mieux appréhendé les enjeux et les bénéfices qu'ils pouvaient tirer du programme. Les acteurs des structures productrices de l'information agricole ont largement débattu sur le programme lors des ateliers techniques organisés pendant la tournée ; Cela témoigne de l'engouement que le programme a suscité lorsque l'information leur a été apportée par la communication. De plus, les ateliers de formation à l'endroit de ces acteurs, et qui ont suivi la tournée d'information et de sensibilisation ont connu un taux de participation de 100%.
L'activité terrain de tournée d'information et de sensibilisation dans les états membres a permis de rendre moins conceptuel le programme. Elle a également permis de recueillir des opinions, perceptions, attentes vis-vis du programme qui vont permettre d'enrichir la réflexion pour mieux orienter les messages dans le futur. Pour exemple, des propos des experts des structures productrices de l'information agricole, il appert que le programme est plutôt perçu comme un programme de la CEDEAO et pas suffisamment comme un programme appartenant aux Etats membres. En conséquence, les actions de communication viseront à renforcer l'internalisation du programme par ses bénéficiaires.
Quelques messages de félicitations ont été adressés à l'experte en communication témoignant ainsi de la satisfaction des responsables de la Direction de l'Agriculture et du développement rural quant à ce volet de mise en œuvre du programme. Des échos positifs du passage de l'équipe projet dans les Etats membres lors de la tournée d'information et de sensibilisation leur étant parvenus soit par retour du terrain, soit par la lecture d'articles de presse, une pige presse leur ayant été envoyée.
Plusieurs facteurs concourent à expliquer ces différents succès. La flexibilité dans la réallocation des ressources et la mise à disposition de ressources additionnelles ont autorisé le déploiement des activités du plan de communication. Elles ont été également une source de motivation pour la cellule communication du programme.
La mise à disposition des ressources financières et des procédures de passation de marché rigoureuses et transparentes de l'UNOPS ont permis le recrutement du consultant créatif/graphiste expérimenté et compétent et la sélection de sous-traitants (imprimeurs, sérigraphes) de qualité.
La mobilisation et l'esprit d'équipe de l'équipe de projet autour de l'initiative visibilité et communication a été déterminante dans la gestion du stress engendré par les délais très courts pour la réalisation des activités de communication et a constitué un facteur de motivation pour les personnes chargées de la conduire.
Bien que l'expérience se soit globalement déroulée de manière favorable, l'équipe du projet a quelquefois été confrontée au manque de réactivité de la part de la Direction de l'Agriculture et du Développement Rural de la CEDEAO et ce, principalement pour les validations des projets créatifs soumis à leur approbation. Cela a engendré parfois quelques retards dans le processus de production du matériel de communication. Une plus grande disponibilité de leur part aurait été particulièrement appréciée.
CONCLUSION
Les principaux enseignements que nous tirons de cette expérience se résument ainsi :



Ci-dessous, quelques exemples de publications dans les quotidiens ouest africains :



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