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mardi 12 juin 2012

La première journée de l'atelier s'est déroulée en séance plénière et s'est articulée autour des étapes suivantes :
- Ouverture de l'atelier
- Présentation du rapport d'achèvement aux participants
- Discussions et échanges
Déroulement de l'atelier

1) Cérémonie d'ouverture

Démarrée à 9H40 mn, la cérémonie d'ouverture a été marquée par quatre allocutions prononcées successivement par le représentant du Maire, le représentant du Préfet du Gbèkè, la représentante du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) en Côte D'Ivoire et enfin le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Agriculture.
Dans son allocution, le représentant du Maire a indiqué tout l'intérêt de sa commune d'accueillir cette cérémonie. Il a souhaité que les réflexions soient fructueuses pour une meilleure orientation des actions des projets au profit des populations. Il a terminé son propos en souhaitant la bienvenue aux participants.

Le Représentant du Préfet de Région a réitéré tout comme son prédécesseur, l'intérêt du projet pour les populations dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Il a souhaité plein succès aux travaux tout en recommandant que les petits producteurs maraîchers d'aujourd'hui soient les grands producteurs de demain.
Quant à la Représentante du FIDA, elle a indiqué qu'un projet est né des cendres du PPMS : le PRAREP. En effet, le PPMS est achevé depuis le 31 décembre 2011 et le PRAREP démarrait au même moment. Cet atelier est donc important en ce sens que les faiblesses constatées dans la mise en œuvre du PPMS devront être prises en compte et corrigées dans l'exécution du PRAREP.
Le Directeur de Cabinet a commencé son allocution par un remerciement à l'endroit des bénéficiaires pour leur présence remarquée à cette étape importante de la vie du PPMS. Il a ensuite fait la genèse du projet démarré en 2001, revu en 2008. Ce qui a permis le prolongement du projet jusqu'au 31/12/2011. Il a souligné que le projet a été exécuté dans un contexte marqué par les crises successives qu'a connues la Côte d'Ivoire. Il a dit aux producteurs de ne pas s'offusquer de la dénomination du projet qui fait d'eux des « petits » producteurs. Il a expliqué que le terme « petits » se rapporterait aux surfaces exploitées, mais selon lui, ce sont de grands producteurs si l'on se réfère aux valeurs nutritives des productions maraîchères sans lesquelles les macroéléments apportés par les autres productions ne peuvent être digérés. Le directeur de Cabinet a remercié les consultants qui apportent leur expertise à la Côte d'Ivoire et le FIDA qui a continué son appui pendant et après la crise : « C'est pendant les difficultés qu'on reconnaît ses vrais amis » a-t-il conclu à leur égard.
Concernant les travaux, il a recommandé que chaque acteur fasse sa propre autoévaluation : comparant la situation actuelle au domaine sportif, il a dit que le meilleur qu'on puisse tirer d'un échec c'est de voir ses propres faiblesses. Il faut donc faire un diagnostic objectif (sans que cela soit un réquisitoire) pour dégager ce qu'il faut retenir pour les projets futurs. Ainsi, identifier les succès, les échecs, les mesures correctives ainsi que les actions de pérennisation et cibler les points d'encrage entre le PPMS et le PRAREP semblent être des activités majeures à réaliser au cours de cet atelier. Si toutes ces dispositions sont prises, les projets futurs contribueront effectivement à la réduction de la pauvreté, à la modernisation de l'agriculture et à une sécurité alimentaire durable. C'est par ces mots que le Directeur de Cabinet a ouvert l'atelier. Mise en place du Bureau de séance
Présidence de l'atelier : Invité à participer à une réunion au Niger, le Directeur de Cabinet, Président de la cérémonie, a confié la présidence à Monsieur IRIE BI DJO, conseiller technique du Directeur de l'Evaluation des Projets. En attendant l'arrivée de ce dernier, l'intérim devra être assuré par Mme KADJO AMONTCHI Directrice Régionale de l'Agriculture de Bouaké.

2) Présentations

Deux grandes présentations ont été faites par la mission à savoir :
- La Présentation du PPMS et de la mission du RAP ;
- La Présentation des résultats des différentes composantes.
a) Présentation du PPMS et de la mission du RAP.
Cette présentation a fait un résumé du PPMS en ce qui concerne son objectif principal, ses différentes composantes, au nombre de 3 au départ et portées à 5 après le recadrage du projet, et les résultats attendus. La mission du RAP a décrit le mandat qui lui a été confié et s'est appesantie sur la méthodologie utilisée pour mener l'étude objet du présent atelier. Après ces deux présentations, les nombreux échanges ont porté sur l'échantillonnage. Il ressort de ces échanges que l'échantillonnage qui avait pour objet de comprendre et d'avoir une vue globale du projet, a tenu compte des appuis effectués par le projet (mécanisation, BCA, …) et a pris en compte chacune des composantes au niveau de chaque site visité.
b) Présentation des composantes et des résultats attendus.
Composante 1 : Renforcement des capacités des maraîchers cibles
Constitué de trois (03) sous composantes à savoir :
- Identification des bénéficiaires ;
- Appui à la formulation des projets de base
- Formation des bénéficiaires à la maîtrise d'ouvrage
Les échanges ont tournés autour de trois points à savoir : l'alphabétisation, la sécurisation foncière des sites de production de maraichers et l'écoferme. Concernant l'alphabétisation, les participants ont préconisé une sensibilisation des femmes à la base pour accroitre leur participation aux différentes séances. Aussi ont ils noté que le délai de 4 mois était insuffisant pour atteindre les résultats escomptés. Pour assurer la pérennisation de cette activité, il importe que le Service Autonome d'Alphabétisation soit impliqué.
Concernant l'écoferme qui est une expérience réussi, l'atelier a retenu les enseignements suivants :
- assurer la maitrise de l'eau,
- appuyer les bénéficiaires en moyens financiers pour répliquer les techniques apprises.
Concernant la sécurisation foncière, il est ressorti que pour une meilleure exécution des projets, l'administration territoriale devrait être fortement impliquée pour garantir leurs succès.
Composantes 2 : Amélioration des techniques d'exhaure et d'irrigation
Constituée de deux(02) sous composantes à savoir :
- le Développement des compétences locales
- la Recherche-Action pour l'aménagement des bas fonds
Suite à cette présentation, l'atelier a noté le nombre important de puits non fonctionnels. Cette situation s'explique par l'attribution et le démarrage tardif des marchés relatifs à ce volet, la période inadéquate pour le fonçage de certains puits à cause du niveau de la nappe d'eau. Pour les activités non réalisées, l'atelier recommande à la mission d'évaluation de mentionner les raisons et de préciser les circonstances du changement de certains résultats attendus.
Composantes 3 : Développement de la filière maraîchère
Constituée d'une seule sous-composante à savoir le Conseil technique pour la production et la valorisation en aval ; la diffusion de l'information économique portants sur les prix et la connaissance des marchés ; l'Amélioration de l'accès aux services financiers ; la Structuration de la filière et l'appui aux OPA. L'atelier relève que dans la mesure où le maraicher étant l'activité principale du PPMS, les résultats présentés doivent être encore étoffés. Le rapport de la mission affirme que les prix des produits maraîchers se sont améliorés. En absence de situation de référence pouvant permettre de montrer le niveau d'amélioration, cette assertion a été étayée par les témoignages des producteurs présents à l'atelier.
Concernant la présentation des résultats de production au niveau du maraicher, l'atelier a recommandé que ceux-ci soient donnés spéculation par spéculation.
Composantes 4 : Programme prioritaire d'appui à la production rizicole
Constitué de quatre (04) sous composantes à savoir :
- Mettre à la disposition des petits exploitants riziculteurs, des petits matériels de travail, des intrants agricoles (semences, engrais et herbicides), l'appui-conseil
- Renforcer les capacités des OPA
- Stabiliser la production par la réhabilitation des périmètres
- Appuyer la transformation et la commercialisation
A ce niveau, les échanges ont concernés le taux de reconstitution des fonds, la situation de l'installation des unités de transformation, les liens entre les Comités de Gestion des Aménagements (CGA) et les coopératives. Pour mieux appréhender le niveau de reconstitution des fonds, l'atelier préconise à la mission de fait ressortir le taux relatif aux intrants et celui relatif au matériel agricole.
Concernant l'installation des unités de transformation, il est à noter que toutes les unités ont été acquises et leur opérationnalisation n'est pas encore effective. Seul trois (03) magasins ont été construits dans le cadre du programme PFA. L'atelier préconise que la construction des autres magasins et l'opérationnalisation de toutes ces unités soit prise en compte dans le cadre des programmes à venir.
Au niveau des CGA et les coopératives, les échanges ont apporter des éclaircissements concernant le rôle de chacun.
Composante 5 : Consolidation des acquis du PACIL
Constituée de quatre (04) sous composantes à savoir :
- Appuyer la réhabilitation des pompes hydrauliques villageoises
- Relancer le processus d'appui d'introduction du soja et de nouvelles variétés d'igname et de manioc, et multiplier les visites d'échanges inter-villages et inter-régions
- Renfoncer les éleveurs relais d'aulacodes pour appuyer d'autres éleveurs dans les deux régions
- Appui à la commercialisation des produits vivriers
Les échanges ont tournés autour de l'aulacodiculture, la production et la transformation du soja, des actions du BVP.
Au niveau de l'aulacodiculture, il est ressorti que le taux élevé de mortalité pourrait être du à l'augmentation du taux d'infection (absence d'analyse par le LANADA). Les échanges ont relevé qu'il n'y a pas de conflit entre 2ACN et l'ANADER/PNPA. Par conséquent la mission devra reformuler ce passage dans son rapport.
Le faible rendement du soja (600 kg/ha), serait du à la dégénérescence des variétés qui ont été introduite depuis 1998. Les productrices ont souhaité que des rencontres soient organisées afin de favoriser les échanges d'expérience sur la transformation du soja. Concernant les actions du BVP, les participants ont recommandé que le volume des transactions du maïs et le nombre de comité de commercialisation soit mentionné.
Rédacteurs
  1. Dr COULIBALY Lassina (ANADER)
  2. KONAN Daniel (Producteur)
  3. TOURE Yao (MINAGRI/DEP)
  4. COULIBALY Emmanuel (ONDR)

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